Dimanche 15 Décembre 2002
12h19 : "Certains sentent la pluie à l'avance : d'autres se contentent d'être mouillés." Henry Miller
Mais qu'allaient il faire dans cette galère ?????? Finalement vendredi soir s'est avéré fiascissimoooo ! Putain d'vendredi 13, tiens ! Heureusement, grâce à Karen, on a sauvé les meubles de cette pitoyable soirée en la commençant chez elle. Elle nous a reçu comme des reines, Alice et moi, dans son trop mimi appartement. Nous avons regardé la Starac en sirotant du Cabernet et vers minuit, Vince et son pote sont passés nous prendre en voiture... Entassés tous les 5 dans l'Opel je me suis vite aperçue que ce plan sentait le foireux... Vince m'avait promis un large choix d'alternatives si la soirée "bateau" s'avérait bel et bien payante... Que nenni ! Ce con avait décidé qu'on irait coûte que coûte à sa soirée "open bar" (surtout coût que coûte, pensez donc, 25 euros l'entrée !!) pour rejoindre d'autres de ses potes. Vous imaginez comme la perspective de payer aussi cher pour nous entasser à 10000 sur une barque avec des poivrots m'enchantait ! Je fais pas de cadeaux de nowel parce que je suis fauchée, c'est pas pour dépenser mes deniers là dedans ! Pfff... J'ai littéralement piqué une gueulante dans la voiture en disant à Vince que ce n'était pas du tout les termes du contrat, le dit contrat étant, que s'il y avait trop de monde et que vraiment on ne pouvait pas entrer sans payer on irait voir ailleurs, qu'il avait d'autres plans gratos de toutes façons... Arrivés devant la barquesse, nous avons été contraints de nous écraser (ce qui ne fut pas évident pour ma part, énervée comme j'étais) et de les suivre à l'intérieur... Ah j'étais jouasse ! Après avoir payé nos entrées, les filles se sont aperçues qu'elles n'avaient pas assez pour régler les vestiaires (et encore moins le taxi du retour) Le premier distributeur d'argent étant à des miles du quai, l'ambiance commençait à devenir pesante... Bien entendu, les mecs eux, s'en cognaient royalement...
Finalement, complètement remontée par la situation d'urgence que nous vivions (payer 180 balles pour une pauvre soirée de merde sans avoir de quoi rentrer) je suis allée pleurnicher à l'accueil pour demander qu'on nous rembourse... Extraordinaire staff d'organisation... Le type à l'entrée à dit oui !!! Enfin rassurées, nos euros en poche, nous avons quittés les lieux sans prévenir les minables qui nous y avaient emmenées... A 2h du matin, nous voilà à marcher toutes les trois dans les froides rues de Paris à la recherche d'un taxi, qui nous a, Dieu merci, ramenées à bon port (Karen chez elle et Alice et moi chez Alice) où je me suis finalement endormie en bougonnant vers 4h... Le lendemain, hier, je suis partie tôt de chez ma copine pour mener la Nona chez son coiffeur et j'ai fini ramassée en pelote devant la télé à regarder "le bonheur est dans le pré". J'ai passé un petit coup de fil à mon cher Ben, qui m'a raconté par le détail ses dernières 48h et nous avons conclu la conversation sur un "à plus tard, bon samedi" sans qu'il m'ait proposé quoi que ce soit pour ce dimanche... De toutes façons, ce n'est pas plus mal, je suis de méchante humeur (les hormones sans doute) et je vois le mal partout ! Je me demande par exemple où il a bien pu passer sa soirée d'hier -perso, crevette comme j'étais, j'ai juste joué à "La Chine" et je dormais à 23h-, s'il voit toujours sa téléspectatrice de merde, s'il ne serait pas abonné à d'autres sites de rencontres, si je fais bien de continuer à le voir, etc... Comme je n'ai aucune intention de me disputer une fois de plus avec lui, je garde mes basses considérations pour moi et vais sans doute passer ce dimanche lugubre (hé, vous avez regardé par la fenêtre, vous ?) au BHV à la recherche de ce con de thermomètre à confiture. :o)
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