Dimanche 01 Décembre 2002
10h44 : Serait-ce possible que je me sois une fois de plus fourvoyée ??
Pas vu Alice depuis 15 jours. Drôle de semaine que celle qui vient de s'égrener. Vendredi soir, papa de retour, j'ai installé son graveur sur ma "bécane", j'ai lutté avec le bios (EPP), le soit disant "easy cd creator", mais finalement c'est non sans fierté que je vous annonce que j'ai réussi à graver l'intégralité de mes documents sur deux cds du premier coup ! Yess ! Voilà une bonne chose de faite ! Samedi j'ai fait la tournée des grands magasins avec maman. Je vous passerai les détails mais nous avons exclusivement fait 3 rayons : le rayon lingerie, celui de la maroquinerie et enfin les parfums... J'ai eu un gros coup de cœur pour un bob Burberry mais j'ai pas craqué (à 120 € le bob c'est facile de se retenir) Cela dit, il m'allait superbement d'après maman ;o) J'ai eu droit à quelques petits cadeaux et nous avons déjeuné au café Flo sous la magnifique coupole du Printemps Haussmann. Nous sommes rentrées dans un embouteillage monstre. Je n'aime pas la façon dont maman s'énerve au volant, elle pète de plus en plus souvent des câbles. Un jour, si elle continue comme ça, quelqu'un va descendre de voiture et venir lui mettre une beigne !
Le soir, j'étais invité chez Karen pour boire un verre en l'honneur de ses 24 ans mais des impondérables nous ont empêché de le faire. Ben étant invité, je me suis toute de même résolue à répondre à son dernier mail. J'ai pas du y mettre le bon ton, ou les bonnes formes parce qu'il l'a mal pris. Il m'a juste répondu que je savais bien "écrire des mails incendiaires"... Hum. C'est être incendiaire que de lui faire remarquer qu'il ne m'écrivait que pour me proposer du boulot ? - maudite fierté ! - Je pense surtout qu'il m'a beaucoup trop manqué cette semaine, que ça m'a gonflé et que ça s'est ressenti dans mon e-cocktail Molotov... Comme hier après midi je ne savais pas que la soirée serait finalement annulée, et n'ayant pas eu de réponse concrète sur sa venue ou pas, je me suis décidée à l'appeler. C'était gênant cette conversation. On marchait sur des oeufs, je bafouillais, distillais des silences vraiment pas souhaités... Bref, ça m'a fait une peine immense ce coup de fil... Envie de rentrer sous terre...! Il m'a dit qu'il ne comptait pas sortir parce qu'il devait rendre son nouveau projet mardi, qu'il avait même décliné une super soirée à Rambouillet juste pour pouvoir bosser... Je lui ai proposé mon aide (après tout, il a bien offert de m'embaucher, non ?) Il a dit qu'il commencerait seul à déblayer le terrain le soir mais qu'on se verrait dimanche (today !) si je voulais bien l'aider. On s'est quitté sur un "je t'appelle demain en fin de matinée et on voit"... On est en fin de matinée dimanche et pour l'instant je vois rien. J'ai l'impression qu'on est plus du tout dans la même tendre configuration que dimanche dernier... J'ai l'impression qu'il s'est "échappé". Pourtant il m'a redit au téléphone : "mais tu sais bien que je ne t'ai pas écrit QUE pour le boulot"... J'ai hâte de partir le rejoindre, hâte de le revoir, hâte de lire la vérité dans ses yeux. Hâte de savoir si je prépare la petite cuillère pour me ramasser ou pas...
11h58 : Roulement de tambour...
Il a téléphoné et il m'a demandé "vous voulez venir cet après midi ?" à 14h. Bien entendu j'ai répondu que "nous voulions bien". Il a répondu "ah, ben très bien"... Donc nous allons mangé et y aller. Inutile de vous dire que nous sommes déjà prête à décoller depuis une heure. Il faudra tenir le temps d'un déjeuner familial... ça sera long !
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