Mercredi 30 Juillet 2003

 

13h10 : Mieux vaut tard que jamais ! ;o)

Bon mes krokros, laissez moi 5 minutes que j'aille me faire un café et ensuite je vous retrouve... Je sens que je vais passer un long moment à écrire cette page (peut être bien l'après midi !) donc un peu de caféine ne sera pas de trop pour mener à bien cette tâche... Le temps n'a pas de sens dans ce journal, juste un point entre deux lignes... A tout de suite...

Me voilà ! Fin prête ! Bien... Par où commencer...? Comme à l'école, par un plan de cours, arf... Je vais donc vous parler de mon séjour à Royan, je vous dirais ensuite le reste (le retour à Paris et le rendez vous qui va transformer mon automne, la venue de ma nièce M., les dernières nouvelles de Ben et le reste...)

 

Plage de la grande conche - Royan

 

Je suis restée à Royan du 13 juin au 10 juillet. Les parents d'Alice nous ont reçu comme des princesses, nous fournissant en quantité nourriture, logement et essence pour la voiture. Nous n'avons manqué de rien grâce à eux ! Son papa, médecin, nous avait même fait des ordonnances en prévision du pire ! Nous avons passé le premier week end en leur charmante compagnie. Dès le premier dimanche, nous avons fait la connaissance de Robert, le patron du magasin de photo. Un fichu sale con avec qui l'animosité fut réciproque et fulgurante ! Alors qu'il ne comprenait pas pourquoi nous voulions travailler ensemble Alice et moi, il a sous entendu devant tous les autres photographes que nous devions forcément avoir "une affection particulière l'une pour l'autre" pour agir ainsi... (je vous épargne les réactions de la petite parisienne face à autant d'ouverture d'esprit !) L'un des photographes, un jeune homme franchement sympathique nous a rejoint à la sortie du magasin pour entamer avec nous le premier tour de plage. Charly, puisque c'est le nom que j'ai décidé de lui donner ici n'a pas mis bien longtemps à nous séduire par sa joie de vivre, son bagout et son indémodable sourire : une heure plus tard je prenais avec lui mon premier bain de mer en slip ! :D Il est vite devenu notre meilleur pote de vacances... Pas si de "vacances" que ça finalement puisqu'à l'heure où je vous écris il roucoule dans les bras d'Alice à Paris pour leur plus grand bonheur et le mien ;-) Je ne pouvais pas rêver mieux comme type pour Alice. Il est adorable ! Une crème ! Mais, je vais un peu vite là ! Charly et nous avons passé quasiment le mois ensemble à rigoler comme une belle brochette d'amis ! (ils ont attendu avant hier pour se "retrouver", avant tout n'était que franche camaraderie) Il faut dire que Charly nous a appris beaucoup sur la vie. Non seulement c'est un baroudeur plein d'anecdotes à raconter mais c'est aussi un être courageux qui a terrassé la tuberculose... Quand nous l'avons connu il était en plein traitement et le voilà désormais un miraculé de cette maladie ! :o)

voici le petit mot qu'il m'a écrit le soir de nos adieux... Trop chou notre petit Charly ;-) "snatch" le meilleur souvenir avec Charly ! "Caravane rose" hahahaha...

 

Nous avons fait beaucoup d'autres rencontres cet été. Étant allées nous renseigner auprès du tatoueur du coin pour nous faire faire des tatoos au henné, nous avons fait la connaissance de Pilou le fils du tatoueur (17 ans de sagesse et charisme !) son père Snake, tatoueur diablement sympa, Guicho son acolyte trop mimi et bien sûr Mido l'égyptien du souk, qui nous a fait deux superbes tatoos au henné (une frise tribale avec un "tricycle" pour moi - il n'a jamais pu dire "triskel" :D- et un dragon pour Alice le tout sur les bras) A force de passer et de repasser devant nos nouveaux amis tatoueurs pour les saluer et prendre des nouvelles, nous avons fini par devenir plutôt intimes au point de non seulement sortir avec Pilou en boite et d'y faire les 400 coups mais surtout... Nous avons fini par nous faire tatouer pour de bon !!!

 

Chez Snake, Pilou et Guicho !  ...Dans une ambiance familiale ;-)

 

Je crois que je n'oublierai jamais l'expérience que ce fut pour Alice et moi. Nous seulement mes craintes quant à notre entente au quotidien s'est vite révélée bien inutile vu notre parfaite complicité mais je dirai que ce mois ensemble nous a définitivement rapproché. Nous avons tant vécu de coups durs et de joies intenses, de bons délires que plus rien ne pourra sans doute gâcher ce bénéfice. Il me suffit juste de caresser mon propre tatouage pour revivre cet instant magique où nous sommes ensemble passées à l'action. C'était le mardi 17 juin ! Nous avions pris rendez vous pour le lendemain mais nous n'arrivions pas à contenir notre excitation alors nous avons appelé Pilou et nous y sommes allées entre deux séances de photos de plage. Nous sommes passées derrière le comptoir, nos dessins personnalisés sous le bras. Guicho m'a installée sur une table tandis que Snake en dépliait une autre juste devant le comptoir pour Alice et les aiguilles ont fait le reste... Une heure plus tard, Alice arborait un superbe dragon très original sur la hanche et je possédais moi même (sans trop réaliser vraiment ce qui venait de m'arriver) ce triskel celte dans le bas du bas du dos ;-)

le voici mon bel emblème... Bien entendu les courbes sont pleines à la différence de ce dessin, dédicacé par Guicho himself !  là mon tatouage n'avait même pas 5 minutes ! :-)

Nous n'avons pas vraiment cicatrisé de la même façon Alice et moi... Disons plutôt que pour ma part j'ai mis le temps ! ;o) J'ai dû être allergique à un des composants de la crème cicatrisante ou encore peut être que Guicho avait enfoncé pas mal fort son aiguille mais le résultat est maintenant parfait et je ne regrette pas une seconde mon geste ! Pendant deux semaines, on s'est baladées le "cul à l'air" pour mieux apprécier nos petits chefs d'œuvres, pour les bichonner aussi... Inoubliables instants ! Bien sûr, je ne comptais pas faire part de cette expérience "rebelle" à ma chère famille mais... Il a suffit que je mette ma valise dans la voiture sur le parking de la gare d'Austerlitz pour que maman hurle : "dis moi viiiiite que ce n'est PAS un VRAI !!???"... Oops... Raté pour le secret... Bah, elle n'a finalement pas trop mal pris la chose dans l'ensemble ;-)

 

Après deux semaines à se faire insulter sur les plages du coin pour avoir déranger un bon paquet de gens et n'étant toujours pas conquises par le caractère d'enfoiré de Robert notre patron, nous avons finalement baissé les bras et démissionné de notre poste de "filmeuse on the beach"... Comme nous étions tout de même pas mal à Royan nous nous sommes triturées les méninges pour trouver un moyen de rester à moindre frais... Nous nous sommes donc lancées à l'assaut du commerce saisonnier ! Après qu'Alice nous ait inventé un chouette modèle, nous avons mis toutes nos économies dans l'achat du matériel... Fil nylon, ruban de mercerie, perles de rocailles, nous avons réalisé un nombre incalculable de colliers et de bracelets comme celui-ci : 

 

Des heures de boulot !

 

ça tombait bien, il a plu pendant plusieurs jours d'affilé ! Alors au diable les innombrables journées à cramer sur la plage, nous avons regardé la télé, écouté Europe 2 en filant la quenouille ;-) Nous nous sommes ensuite intéressées aux lieux de ventes... Après avoir rencontré des vendeurs sur le front de mer (connaissances de Charly) nous avons écumé les mairies des communes alentours pour s'inscrire aux marchés nocturnes et brocantes en tout genre... Nous avons installé une table, fait une déco digne des plus beaux stands de foire et nous avons vendu (oui !) telles des baba cool, nos parures de perles :D Le marché nocturne de Royan ne nous a pas rapporté gros, il faut bien le reconnaître... Placées comme nous l'étions entre une dégustation de Cognac aromatisé et un sculpteur sur "râteaux"... Nous avons eu plus de chance le jour de la brocante... Chaque vente était une fête et à la fin de cette journée nous étions rentrées dans nos frais ! (Rentrées également fourbues, gorgées de coups de soleil douloureux, la tête pleine de visages de tous ces beaufs se baladant en famille et s'arrêtant plus devant la caravane à frites que devant nos créations : carte postale !)

 

Brocante des anciens combattants de St Georges de Didonne ! Mouaaaaaarfff....  Coquet notre stand, nan ? :-))))

 

Hormis ces palpitantes aventures commerciales, nous avons connu Byzance et son contraire. Il y eu les jours où nous pouvions nous permettre de sortir un peu : mini golf, location de Rosalie, de k7 vidéo (j'ai enfin vu Snatch !!! GÉANT !) billard, crêperie dans les grottes de Matata avec les potes, boites (Rancho, Domaine... berk !), bars (la maison blanche, le Ponton 10, le Froggle...) d'autres jours nous faisions "vaches maigres" avec petits pokers au cotons tiges sur la terrasse (me suis faite bouffer terriblement par les moucherons, moustiques et autres araignées ce qui m'a valu de nombreux allers retours en pharmacie...), ratatouilles maison pour économiser, bal populaire (anthologique !), et feux d'artifice pour la fête de la musique... Nous avons reçu un week end des amis d'Alice et le suivant c'est Annab qui est venue me faire un coucou le week end où Alice était sur Toulouse pour les 30 ans de son frérot. Bien rigolé avec Annab, surtout quand nous avons croisé une vieille couchée sous un tracteur qui nous a foutu la frousse du siècle et ce vieux plouc qui nous a dragué devant le bar tabac du coin... Pouvez pas comprendre, LOL, fallait y être ! J'ai, en vrac, mille petits anecdotes qui me viennent, cent fois trop laborieuses à rapporter ici mais tout de même... Nous avons rencontré avec Alice un jeune loup du (vrai) nom de Greg (qui était lui aussi millionnaire et sans savoir vivre), qui, entre deux shooters gueulait à tue tête : "j'veux d'la chatte et que ça miaule !!!!!!" (MDR !!), Alice m'a aussi faite des tresses, le fou rire qui a suivi quand elle me les a défaite 3 jours plus tard... Billy Jean qui passait en boucle sur la piste de danse, le dj qui puait tellement avec ses vynils des années 80... Les babos qu'on a rejoint sur la plage et qui critiquaient les flics et jouaient de la guitare du haut de leur 16 ans en se préparant du riz sur leur réchaud... Le dernier soir, euphorie avec Charly, on se prenait en photos en faisant moult grimaces... C'est d'ailleurs ce dernier soir que Charly a déclaré sa flamme à Alice... Que de souvenirs ! Jamais nous ne nous sommes ennuyées ! Pas une seule seconde à renier ! Nous avons goûté chaque jour le bonheur simple de cette liberté qui, bue à petites gorgées dans un cadre idéal, réchauffe le cœur bien autant que le corps...

 

Le retour fut forcément morose... Nous sommes rentrées à reculons... Pas du tout envie de revenir chez moi, de retrouver la pollution parisienne, la canicule qui va avec et surtout ma petite chambre loin de l'océan... Quelques larmes ce jour-là. Je devais rentrer pour assister à une réunion d'information pour une formation en PAO le lendemain matin. (ma mère m'avait avertie qu'un courrier m'y conviait) J'y allais sans grande envie mais la réunion finie j'étais conquise et n'espérais qu'une chose : avoir la chance d'être choisie pour participer à la cession de septembre. (70 postulants pour 18 places...) C'est une formation très réputée, gratuite et même rémunérée qui se clôt sur un stage d'un mois en entreprise. On y enseigne plusieurs logiciels que je ne connais pas et qu'on me demande régulièrement dans les annonces d'emplois auxquelles je postule. L'occasion idéale d'étoffer mon CV pour trouver un bon métier ! 

 

Aujourd'hui je peux vous le dire, j'ai reçu jeudi dernier le courrier béni qui m'annonçait que j'étais retenue pour cette formation ! Je commence les cours le 8 septembre pour ne les finir que le 17 décembre, à la fin de mon stage en entreprise ! YOU-PI ! Le lendemain de la fameuse réunion, ma nièce M. est arrivée avec mon frère (qui, lui, est reparti le lendemain) pour une semaine à Paris avec sa petite tante et marraine (MOI) Nous avons passé la semaine l'une sur l'autre à nous cajoler et à sortir dans Paris. Je pense qu'elle a autant apprécié que moi cette visite et j'attends la prochaine avec impatience !

 

Nous sommes allées lui acheter des mangas, je l'ai emmenée dans le quartier chinois pour qu'elle voit les dragons qu'elle affectionne tant, je l'ai emmenée aussi au grand parc de Cours st Emilion, au cinéma voir Sinbad, au muséum d'histoire naturelle voir les bocaux de fœtus et les squelettes d'animaux préhistoriques, dans les magasins (me suis ruinée en refaisant sa garde de robe !), au Louvre, à la ménagerie, et même faire de la barque au bois de Vincennes ! Je pense qu'elle a bien profité de son séjour ;-) Le soir en général nous regardions des cassettes dites "interdites", c'est à dire Matrix, Gladiator et Princesse Mononoké, bref le genre de film que mamanveutpasquejeregarde. Ayant quitté un bébé, j'ai découvert une petite jeune fille complexée (comme toutes les petites jeunes filles) et j'ai essayé de jouer mon rôle de marraine complice au mieux... Apprenant que ses petits poils sous les bras l'handicapaient terriblement vis à vis des autres jeunes gens de son âge, nous sommes passées au supermarché et nous avons investi dans un stick de Veet aisselles... Arf... Je n'oublierai jamais cette séance de première épilation et de la joie que j'ai lu ensuite dans ces yeux... Mon bébé est une petite femme et j'ai vécu cette nouvelle étape avec elle. *émotion* 

 

Je me souviens que j'avais écrit un petit texte pour le journal un des soirs où M. était là... Ah, le voici : "C'est étrange comme les grosses chaleurs parisiennes me rappellent des souvenirs de mon adolescence... Le Roland Garros avec mon cousin, les attentes en bas de la cage d'escaliers de D. avec Béca. En général, le cœur qui bat la chamade, le walk man vissé sur les oreilles avec les slows en boucle jusque tard dans la nuit en rêvant dans la moiteur de mon unique drap à untel vers qui courrait mon esprit d'alors. J'y mêle aussi maintenant la canicule de l'appart chaleureux de Madame Lune à Montréal, et bien sûr le parvis du Hilton de l'aéroport de Toronto avec Mimi quand on fumait nos clopons en pouffant de rire... Ce soir, avec M. qui dort à côté, du long de ses 13 ans, j'ai l'envie brutale de reprendre ma cassette de Wham de la fourrer dans mon wakos et de savourer la boule dans le ventre qui m'envahit en rêvant de Ben... C'est bon parfois d'être nostalgique !" Ce soir là, une fois de plus, je pensais à Ben...

 

Le week end où je suis arrivée à Royan, je souffrais infiniment de n'avoir pas su trouver les mots pour parler à Ben. De plus en plus horripilée par son attitude, je lui ai envoyé 3 sms incendiaires et bien entendu je n'ai plus eu aucune nouvelle de lui de tout le mois... C'est lors de la visite d'Annab à Royan que j'ai eu le déclic. Annab avait raison, nous avions trop joué, il fallait maintenant prendre des mesures draconiennes... Le jour où ma nièce est arrivée à Paris, j'ai pris le petit déjeuner avec Ben, pour lui demander sérieusement de choisir entre vivre quelque chose avec moi ou ne plus me revoir. C'était une matinée magique. Mon bronzage avait eu l'air de grandement lui plaire et de le revoir ainsi après tant d'attente avait décuplé mes sentiments pour lui. Je lui ai dit en face que jamais mes sentiments ne s'étaient envolés et que depuis le début j'attendais quelque chose de bien précis... Je l'ai mis devant le fait accompli, je lui ai lancé l'ultimatum prévu... Pour une fois il n'a pas dit "non", il m'a regardé et m'a dit : "même si ce que je vais te dire ne se dit ni ne se pense pas... Je voudrais réfléchir à tout ça !". Wow ! La réflexion est le premier pas vers le oui, non ? ;-) En tout cas Ben ne m'avait jamais laissé autant espérer... Nous nous sommes dit plein de gentilles choses, avons marché au bord du lac en observant les canards et il m'a invité le soir même pour une soirée "petite salade avocats pamplemousse + bougies + massages + k7 vidéo + endormissement dans les bras l'un de l'autre"... Devant pareille étonnante proposition, je me suis dite qu'il avait déjà dû "réfléchir". Seulement le soir même, ma nièce arrivait en train et je ne pouvais absolument pas m'absenter. J'ai donc décliné en souhaitant toute la semaine qu'il réitère son offre... Le jour où ma nièce est repartie, j'ai envoyé à Ben un sms pour lui signaler que si l'invitation tenait toujours j'étais disponible... J'imaginais qu'en 8 jours il aurait eu le temps de "réfléchir" et que s'il m'invitait de nouveau à passer la nuit chez lui c'était que la conclusion s'avérait positive et que dans le cas contraire il ne m'inviterait pas...

 

Samedi dernier, donc, je dînais chez Ben, et la cassette vidéo vue, il m'a prise dans ses bras et m'a dit... Bonne nuit ! ARGHHHH !!! Vil salaud ! Mon sang n'a fait qu'un tour et j'ai piqué une grosse, grosse, colère ! Je lui ai dit que j'allais lui faciliter la tâche et que si d'ici demain je n'avais pas eu au bas mot un bisou, ce serait moi qui inscrirai la fameuse croix sur nous deux. Je lui ai dit des choses affreuses (mais tellement vraies !) : qu'il me décevait, qu'il ne se rendait compte de rien, qu'il était égoïste, qu'il bafouait mes plus sincères émotions etc, etc... Il s'est lui aussi un peu énervé et m'a promis de me virer de son messenger (comme moi je lui avais promis) qu'on s'enlevait mutuellement nos numéros de nos portables... Bref, nous nous sommes endormis en très mauvais termes... Le lendemain matin, alors que j'imaginais qu'il me ramènerait sitôt le premier oeil ouvert, il n'avait pas l'air si pressé... Ce n'est que vers 16h qu'on s'est quittés en bas de chez moi, après qu'il m'ait serré une fois de plus dans ses bras et non sans m'avoir dit qu'il gardait la dernière bouteille de vin au frais... Pour la prochaine fois ! :-((((((((( J'ai mis une semaine à tenir promesse mais cette fois, je l'ai vraiment enlevé de mon messenger. Plus de tentations possible... Il me manque encore infiniment mais je sais, par habitude, que cela va me passer... J'ai pris de bonnes résolutions ! J'ai recontacté des amis, prévu des sorties, je profite pleinement d'Alice et de Charly (qui est arrivé lundi) et je me suis même remise à parler à des types sur Internet (même que j'en ai rencontré un très sympa en vrai dimanche soir héhé ! :P)

 

Je me rends bien compte qu'une fois de plus je n'ai rien résolu avec Ben mais je dirai que dans l'ensemble c'est bien la seule chose qui n'ait pas évolué cet été ! Je me sens extrêmement bien et soulagée depuis mon retour. J'ai fait mille choses à Royan, pris des risques, réussi des choses que j'aurais jugées impossible avant et le fruit de cette reconstruction semble perdurer même ici, à Paris. Je goûte chaque chose plus intensément depuis mon retour, je me sens plus vivante qu'avant, totalement libérée de mes phobies, je ris beaucoup, sors énormément, la perspective de ma formation a fait sauter mes dernières angoisses, j'entrevois l'avenir plus sereinement grâce à ce projet. Bref, mes krokros, le vent tourne, c'est moi qui vous le dis ! ;-)

 

fin de cette entrée : 16h52... Je savais que ça allait me prendre du temps !

 

Météo du jour

De retour avec de bonnes nouvelles !

Jour précédent- Jour suivant

Retour au Menu

 

Scrib : Round 1

Scrib : Round 2

 

© Copyright Scribouilleuse déposé