Samedi 26 Octobre 2002
16h31 : Mais y'a pas moyen de rester incognito sur cette toile ! ;o)
Certains d'entre vous connaissent peut être déjà ce sentiment étrange que l'on ressent à être sur un promotoire devant un paquet de monde, qui vous regarde, attendant d'entendre ce que vous avez dire. Je pense notamment à une présentation de mémoire, à une séance de karaoké, à un discours ou bêtement à une remise de prix... C'est un peu l'impression que j'ai aujourd'hui en voyant que circule l'info de mon retour. Je voulais le faire timide pourtant, ne sachant pas bien s'il serait viable à moyen terme.... Mais là je me sens coincée... J'ai été démasquée et le mail à clavier a fait son petit bout de chemin... Me voilà en lien de certains journaux (heureusement, des e-copains !) et les mails recommencent à affluer pour saluer mon retour... Marylène a cogné à ma porte avec une phrase qui m'a longtemps laissé sonnée. Dans le bon sens du terme bien sûr. Ce genre de petite phrase si "vraie" qui donne à réfléchir plus que de raison... Mais trêve d'auto analyse, c'est pas le genre de la maison (ou alors plus "dissimulé" ;o) Juste pour finir, ici, tant que j'habiterai ce nouveau diary (habiter comme on hante), les 3 règles d'or seront celles-ci :
Plus de lien vers des sites de collègues, plus de CEV, plus de communauté de l'@nneau faussement étudiée... J'écris pour moi, que ceux qui lisent y trouvent ce qu'ils n'y cherchent pas ou qu'ils s'en aillent lire ailleurs...
Je ne répondrai que très rarement aux mails, je n'ai pas que ça à faire. Fini de passer mes journées à faire des commentaires de textes autobiographiques. Le deal est : j'écris écris si ça me chantonne, vous m'écrivez dans ma BAL si ça vous chantonne, mais pitié ! Que ni vous ni moi n'y passions des heures :o) La vie dehors est encore bien plus exaltante à vivre qu'à raconter !
Je n'écrirai plus aussi souvent qu'avant. Il faut que l'envie reste. Plus d'entrées "obligatoires" sous peine d'être dégagée par la communauté de l'@nneau... Si l'envie me prend de n'écrire que 3 entrées dans le mois, de 3 lignes chacune, c'est qu'aucun besoin n'aura nécessité plus.
En dehors du temps, ça va plutôt pas mal en ce samedi après midi ! Bon, bien sûr, je suis encore un peu fatiguée de ma soirée au Wagg mais dans ma tête j'ai fait le ménage et surtout les carreaux. J'y vois plus clair. Le stress est derrière moi, à en juger par le délicieux mille feuilles framboises chantilly dont je viens de me délecter :o) Hier, après une après midi laborieuse à courir partout avec Alice, nous avons atterri sur son pieu confortable pour attendre Chiara, qui est arrivée vers 21h. Après un repas de grignoteries, nous avons conçu un petit atelier coiffure/maquillage dans la salle de bain d'Alice où le rosé et la tequila ont révélé nos trésors d'ingéniosité en matière de relooking. Vers minuit nous avons pris le métro (!) pour nous rendre à Odéon, avec escale à l'Alcazar (c'est beau tout plein c't'endroit !) pour prendre Elo et son copain. Direction la porte à côté, le Wagg où DJ Fex le robot mixer nous a enchanté de techno imaginative... Jusqu'à 4h, heure où mes pieds m'ont lâchés... Nous sommes rentrées guillerettes, en taxi, après avoir comploté toute la soirée comme des pouffiasses sur untel ou untel terriblement "has been"... C'était une belle chasse au Renard, croyez moi ! Bon, pour la curée, en général on cherche le renardeau fin, élancé et jovial, mais force est de reconnaître qu'on a aussi croisé un paquet de vieux renards sauvages, très affamés et puants. On ne peut pas tout avoir ! :o)) Alice et moi nous sommes endormies très vite sans demander notre reste... ça faisait longtemps que je n'avais pas dansé comme ça !
Météo du jour
***************************************************************************************************
Dimanche 27 Octobre 2002
21h36 : Stupéfaite de lire les "autres"
Je m'appesantis régulièrement sur la conneries des gens et pas assez sur la beauté de certains autres. Ceux que j'admire parce qu'ils me touchent. Comme Lou, ou Mina (aïe, j'aurais aimé vous offrir les liens vers leurs écrits mais si j'enfreins cette règle j'ai peur de ne pas tenir les autres) Je me sens proche de la poésie qui se dégage de la vie de la première et de l'écriture pleine de mes angoisses qui émergent des écrits de la seconde. Sans doute aussi parce que je me sens la petite sœur de l'une et la grande sœur de l'autre ;o)... C'est un dimanche artistique et emprunt d'ondes créatrices qui s'achève. Pas envie de rire forcément ce soir, et certainement pas de pleurer. Juste envie que le temps s'arrête (et pas qu'il recule d'une heure, merci !) pour profiter du moment présent. Douce journée passée à écrire une chanson. Voui, maintenant je m'essaie aussi à ça. Pas mécontente de cette première d'ailleurs. Alice m'a félicitée et maman n'a pas tari d'éloges sur mon travail (ce qui est à noter dans le Figaro demain s'il vous plait !) Elle m'a même conseillée de mettre ces paroles dans mon book, book que je présenterai demain à une agence de communication qui cherche une talentueuse conceptrice rédactrice ! Héhé...
Mon
frère, à peine rentré de Dunkerque, a repris le train pour Montélimar, non
sans faire escale par Paris où il a déjeuné avec maman et moi, papa étant
déjà quant à lui retourné "à sa campagne"... J'avais une furieuse
envie de permettre à maman de se reposer aujourd'hui, alors j'ai mis une belle
table d'apparat et j'ai fait la monstrueuse vaisselle pleine de cocotte minute
avant de me remettre à ma chanson... Chanson qui porte sur la drague sur
internet. Vous voulez en lire un couplet ? Ok... Va pour un couplet ! "Échanges
de phrases élastiques
Météo du jour
Scrib : Round 1
Scrib : Round 2
© Copyright Scribouilleuse déposé