Vendredi 14 Mars 2003
17h45 : Et ce si beau soleil qui déploie ses ailes jusqu'à 19h !
Hier j'ai passé encore toute la journée à envoyer des candidatures. J'ai mes petits moments d'acharnement emploïstique ;-) Le matin, une grosse boite d'intérim auprès de qui j'avais dégoté une annonce intéressante m'a contactée et je suis allée aujourd'hui même m'inscrire officiellement chez eux et prendre rendez vous le 24 mars prochain avec la boite de la dite annonce. Bien sûr, c'est une courte mission et j'aurais plus à répondre au téléphone et à taper sur un clavier que de faire des choses ultra créatives mais en même temps ça me permettra de gagner un peu de sous si je suis celle qu'ils retiennent pour le poste (nous sommes 4 en lice) Et puis, ce n'est pas perdu pour autant, me voilà inscrite dans une des plus grandes agences de Paris, ils me proposeront sans doute d'autres postes si je ne conviens pas dans celui-ci. Hier soir, ravie de mes envois (j'ai aussi postulé pour un poste de conceptrice rédactrice dans une agence de Pub !! Croisez les doigts pour que ça marche !!!!) je me suis rendue au théâtre Fontaine pour applaudir avec mes amis Gérard Jugnot dans État Critique. L'histoire vaudevillesque des amours secrètes d'Adèle Hugo et de Ste Beuve. C'était très très drôle, bien interprété et nous avons passé une délicieuse soirée ! (J'imagine que c'est aussi l'avis de Richard Gotainer qui se trouvait juste devant moi avec son petit garçon ;-)
Ensuite nous sommes allés "souper" dans un bar design pas très loin du théâtre et c'est là que Gazou m'a montrée deux photos du petit de Béca. Voir Béca sur son lit de clinique tenant son bébé dans ses bras m'a fait un choc énorme. C'est sans doute pour ça (aussi) et parce que Gazou m'a lâchée que Béca était dépassé par les évènements, que son mec avait fait des avances soutenues et grossières à Gazou dans son dos que j'ai, cette nuit, très très mal dormi... Clem et son collègue nous ont ramenées (Gazou et moi) en voiture tandis qu'Alice et Karen sont rentrées, elles, en métro. Nous avons passé un petit quart d'heure dans le superbe appartement de Gazou (hauts plafonds à moulures, mobilier d'ébène, dans le quartier très huppé d'Auteuil...) et j'ai dû retrouver mon lit pour 2h... Sans pour autant y trouver de sommeil...
En rentrant de mon entretien à l'agence d'intérim, et alors que je discutais avec Chiara sur Internet, j'ai reçu un appel sur mon portable d'un numéro masqué. Je vous jure que j'ai essayé de répondre mais le réseau m'a lâché avant d'avoir pu parler à mon interlocuteur et ça l'a basculé sur ma boite vocale... C'était Ben ! Il me disait d'un trait (il déteste les répondeurs héhéhé) : "Salut c'est Benoît, je voulais savoir si dimanche midi tu voulais venir déjeuner chez moi ? Donc voilà, ben tiens moi au courant et pis bon, passe un bon vendredi et une bonne soirée, salut ciao" Franchement, entre nous là, vous n'êtes pas en train d'halluciner ??? Pourquoi c'est bête comme ça un homme ? Pourquoi quand on les aime ils s'en foutent et dès qu'on les oublie ils accourent comme des dératés ? JAMAIS, en 7 mois de connaissance, Ben n'a pris le temps de m'appeler un vendredi pour me proposer quelque chose le week end !! Jamais ! Je vous rappelle que je n'ai pas répondu à son appel de mercredi et que je continuais à faire le mort... Alors quoi ? Qu'est ce qui lui prend de m'inviter à déjeuner (chez lui en plus !!!) ?? Je rêve là ! C'est n'importe quoi... Bon, et puis en plus, moi, dimanche, j'ai déjà promis que je déjeunerai au restaurant avec ma mère et Nona pour l'anniversaire de la première. Je ne vais pas la lâcher pour un coup de fil de Ben ! C'est dit ! J'ai donc envoyé un sms à Ben où je lui disais : "Ah, c'est ballot, mais justement dimanche midi j'ai déjà un resto de prévu." Et c'est tout ! Ahahaaaaaa !!! Oui, je sais le "c'est ballot" était peut être un peu insolent mais m'en tape ! Vengeannnnce ! ;-) Bien sûr, je ne vous cache pas qu'il y a bien une partie de moi qui donnerai un rein pour déjeuner chez lui, comme au bon vieux temps, en toute intimité, mais l'autre partie s'en défend en se disant que si la première partie rentre de ce déjeuner le moral dans les chaussettes, qui c'est qui va devoir ramasser les morceaux ? Ben oui ! La deuxième ! Alors non merci. Pour une fois que ma raison arrive à s'exprimer et que le cœur la boucle, je m'auto congratule ! Heu... Oui... Bon... C'est sûr, il aurait pu me répondre pour me proposer de passer après ou remettre à un autre jour, mais finalement le test est concluant, il n'a à cette heure pas répondu (ça va faire 2h que j'ai envoyé mon sms) et je le vis très bien. Je suis contente de m'être comportée comme ça. C'est plus "moi" que la carpette qu'il a l'habitude de trouver dans mes réponses usuelles... Tant pis s'il ne re-propose rien, ma vie est bien assez remplie sans lui.
Tenez, demain, je vais boire des canons avec ma copine Chiara, on va déjeuner de crêpes et s'en raconter toute l'après midi. On a même filé des rencards bidons à des gars d'Internet juste pour les observer de loin en se bidonnant comme des pétasses ! Mouarf ! C'est du propre ! :D N'empêche que c'est ça une vraie revanche de fille, et qu'il n'y a rien de meilleur pour le moral. Dimanche j'offrirai à maman les trois hortensias que je lui ai achetés pour sa fête chez un petit fleuriste du Marais. Normalement après le restau elle ira au cinéma voir le dernier Chabrol, j'aurais donc le temps de lui présenter ça joliment pour son retour... Je m'en réjouis d'avance ! Allez, je fuse, il faut que j'appelle Russel pour lui raconter comme j'ai été "forte" aujourd'hui :D
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