Mardi 05 Novembre 2002

 

 

21h22 : Juste un mot, je suis épuisée...

Je viens de vivre une journée terriblement harassante mais moultement intéressante d'un point de vue sociologique héhé... J'ai fait de 9h30 à 19h, de l'enquête de rue. Avec Karen, ma super partenaire de ptitboulotdmerde on a été embauché hier soir (mortellement ennuyeux le brief de 17h30 à l'autre bout de Paname !) pour faire tester des parfums à des bonnes femmes dans la rue. Attention, pas n'importe quelle rue ! ZE rue... La rue de Rivoli ! Blindée de monde à toutes heures, surtout pleine d'hurluberlus et de fondus du cerveau... Prêt de la Samaritaine, d'H&M, de Mac Do avec tous les 10 mètres des sondeurs excités (parce que payés à l'enquête) qui arrêtent les passants en leur mettant sous le nez des études pour les apéricubes, les yaourts ou encore, comme nous, des super parfums de grands créateurs qui puent... Inutile de vous dire que passer 9h à piétiner dans le froid, à se faire jeter par des gens pressés ("on a pas l'temps", "je porte jamais de parfum", "vous savez au couvent on a pas le droit à ces choses là", "vous savez moi je BOSSE ! Peux pas perdre mon temps à vous parler") ou encore par des gens qui simplement ne vous remarquent même pas (les hypocrites !!! Je faisais des claquettes devant eux, va pas me dire, "cher journal", qu'ils ne me voyaient pas !) quand tout bêtement ils ne font pas un grand détour pour être sûr de ne pas croiser mon regard ! Non, mais je vous jure ! A croire qu'on faisait la manche ! Argh... Infamie ! :o) 

 

Bref, on a un peu joué à : "je racole, ok, tu montes chérie tester mon parfum ?" mais très vite on a eu froid et surtout marre de se faire rembarrer. Sur ces entrefaites (j'adore dire ça : "sur ces entrefaites" lol) notre boite chérie d'intérim (vraiment, c'est des mères pour nous ces filles qui travaillent là bas) ont téléphoné à Karen pour lui demander si elle voulait venir bosser demain jusqu'au 18 novembre dans la boite où j'ai connu Karen. Ni une ni deux, Karen m'a mise sur le coup, et l'intérim ravie, nous a ouvert à toutes les deux ses bras. Karen a ensuite affronté l'atroce vilaine Mildred (notre boss(e) d'enquête de rue) et lui a annoncé tout de go qu'on la quittait et qu'on ne retournerait pas bosser sur le trottoir pour elle demain. Arf arf arf... C'est vrai que c'est une journée militante pour les filles des rues aujourd'hui ! :o) On a donc gentiment fini notre journée et je suis rentrée chez moi, crevée, scrap et pu capab ! ;o) j'ai plus de genoux, plus de pied mais j'ai le cœur léger ! Pourquoi ? Ben d'abord parce que j'ai passé une journée vraiment étonnante, qu'on s'est bien marrées avec l'amie Karen, que demain j'ai un autre boulot très lucratif dans une boite où j'ai déjà bossée et où je me suis toujours sentie étrangement bien (un ordi, une Karen, la permission de fumer en bossant et un open space lumineux dans un quartier résidentiel !), parce que j'ai été payé par France telecon, parce que ma mère vient me chercher demain au taf, parce que Ben m'a envoyé plein de petits sms tout mignons (hihihi) et qu'il rentre ce soir, parce que lundi c'est férié etc, etc... Bref, que des bonnes nouvelles ! :o) Allez, au dodo, je tiens plus debout !

 

A, pi, je vous ai pas raconté ! J'ai même été filmé pour un reportage cet aprem héhéhé... Pas de doute, on trouve vraiment de tout devant la Samaritaine ! ;o)

 

 

Météo du jour

Ben oui, désolée, c'est encore la super forme ! ;o)

Jour précédent - Jour suivant

Retour au Menu

 

Scrib : Round 1

Scrib : Round 2

 

© Copyright Scribouilleuse déposé