Mercredi 02 Avril 2003

 

 

10h24 : En Avril, ne te découvre pas d'un fil !

Et ce serait mieux de suivre ce proverbe... Hier il faisait 20° et aujourd'hui plus que 11° avec des torrents de pluie qui descendent du ciel entre deux éclaircies... Voilà deux jours que j'ai des ganglions douloureux à gauche de ma gorge. Pour prévenir toute infection (et n'ayant pourtant mal nul part ailleurs) je suis allée hier matin chez le doc. Il m'a mis sous Doliprane toutes les 4 heures pendant 2 jours mais je peux vous dire que j'en suis à ma 4eme prise et que ça ne change rien du tout ! Lundi je n'ai rien fait de spécial, j'ai beaucoup dormi et j'ai aidé un peu à la maison (ménage, lits, lessives). Ah si ! J'allais oublier ! Ben m'a téléphoné en pleine journée pour savoir si j'avais des nouvelles de l'entreprise. Je l'ai informé que la boite ne travaillait sans doute pas le dimanche et donc que depuis samedi, non, je n'avais pas de nouvelle. J'étais assez agacée qu'il m'appelle pour rien... Je lui en veux toujours pour son manque de tact de samedi et je l'ai même dégagé de mes contacts sur le messenger. Quand je lui ai dit qu'avec Karen nous projetions peut être d'emménager ensemble il a insisté pour prendre l'appartement avec nous. NON MAIS JE RÊVE ! Au début j'ai cru à une vaste plaisanterie (et je lui ai fait remarquer que nous étions le 31 mars et non encore le 1er avril !) Mais monsieur n'en démordait pas ! "Je paierai l'adsl, j'amènerai mes plaques au gaz, je sais bien faire la cuisine..." D'un ton de plus en plus ferme je lui ai répété qu'il n'en était absolument pas question, que nous serions très bien toutes seules, que nous ne voulions pas qu'il nous "ramène ses pouffiasses à la maison". Il s'est insurgé sur le terme "pouffiasse" ! "Ce ne sont pas des pouffiasses, elles resteraient bien avec moi toute la vie, c'est moi le salaud qui les jette au bout d'une nuit !" J'hallucine ! Mais quel bouffon ce mec ! Je l'envoyais demander la même faveur à son père. Il rit. Je lui dis qu'il avait raté le coche, qu'une fois il avait eu sa chance mais que là c'était trop tard (à mon tour de rire !) A la fin je l'ai traité de "branleur" et je l'ai quitté brusquement, passablement excédée par tant d'inepties. 

 

Hier, par contre, j'ai vadrouillé par monts et pas vaux ! Je suis allée voir Nona pour lui porter des torchons repassés, puis je suis allée déjeuner chez Laura Todd Bio avec Karen à Sèvres Lecourbe. En l'attendant, un type est venu m'accoster : "excusez moi, vous connaissez le quartier ?" ; "non, du tout" ; "Ah... Je cherche un supermarché dans le coin..." ; "ben oui, mais moi j'en sais rien !"... "Et sinon, vous avez un peu de temps là ?... On pourrait boire un verre..." ; "J'attends quelqu'un !"... "Vous êtes mariée ?" ; "Peu importe, cela ne vous regarde pas !" ... "Heu... Mais... Voyons..." ; "Bonne journée Monsieur !" Mouarf... Au déjeuner nous avons beaucoup ri !! Karen et moi étions assez crevées et la fatigue provoque souvent de bons fous rires... Surtout lorsque nous nous apprêtons à manger, tel des lapins de garenne, du pil pil et des légumes bio dans un bol en faïence... En la quittant je suis allée directement à Nature & Découvertes essayer d'échanger mon bracelet de Noël que j'ai malencontreusement cassé. La vendeuse a été charmante, elle me l'a changé contre un neuf, un modèle différent, le mien ne se faisant plus, mais tout de même un bien beau bracelet d'argent et de grenat. 

 

Dans la foulée, galvanisée par mon échange, je retournais aux Halles, mon autre bracelet dans son pochon (celui de Benoît, décidément bien trop grand pour être mettable.) Là, je retrouvais Alice. Nous avons exposé à la vendeuse du magasin des Musées Nationaux mon problème : "vous vous souvenez de moi, je suis venue avec un jeune homme samedi dernier pour voir s'il était possible de changer ce bracelet serpentiforme ?" Elle se souvenait. "Ne connaissant pas le prix de ce cadeau, je n'ai pas osé accepter votre proposition de le changer contre un autre modèle devant mon ami pour ne pas le vexer mais finalement maintenant que le jeune homme n'est pas là et surtout vu que ce bracelet est importable, j'aimerai bien... Heu..." C'est là que j'ai appris que le bracelet avait coûté 119 euros (une folie !!!) et que je pouvais me promener dans le magasin pour choisir tous les articles que je souhaitais pour le même montant... J'optais, après 10 tours de piste, pour un autre bracelet en argent d'une valeur de 99 euros (il est superbe, c'est un jonc égyptien qui ferme grâce à deux feuilles de papyrus) et deux bougies d'art égyptien également, parfumées à la vanille. Heureuse de mes échanges, (bizarre cette impression d'avoir de nouvelles belles choses sans payer nul part... Impression de vol quelque part...) je suis allée prendre un café avec Alice et nous sommes ensuite rentrées chez nous. Il était 18h et j'avais les pieds en compote et sans doute aussi un peu de fièvre... 

 

Ce matin, je ne me sens pas encore au top de la forme... J'imagine que le doc a eu raison de me diagnostiquer un début de pharyngite, je m'en vais reprendre pas plus tard que tout de suite un doli 1000 en espérant que passera ce vieux malaise fiévreux avant 17h. C'est que c'est aujourd'hui que je dois appeler l'entreprise pour savoir si je "reviens en deuxième semaine" ;o)

J'ai plusieurs mails à écrire... Je prends du retard même avec mes amis, c'est honteux !... En même temps qu'est ce que j'ai envie de me recoucher... Je me sens si faible...

 

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